Le gouvernement a décidé de réduire fortement les avantages fiscaux liés aux véhicules hybrides. Bien qu’ils produisent moins d’émissions que les autres types de voitures.
L’impact sera visible principalement pour les voitures dotées de batteries pouvant se suffire à elles-mêmes sur une distance de 30 à 50km. Il s’agit donc le plus souvent des voitures de plus grands calibres tels les SUV, les modèles que l’on retrouve chez Mercedes, Volvo, BMW, Audi, Porsche.
Les Prius, Yaris ou Auris ne seront pas touchées par ce qui semble être une volonté de l’état de ne pas favoriser une tendance vers l’acquisition de véhicules plus luxueux par les entreprises.
Comme nous l’informe le magasine Trends Tendances : « Le cabinet du ministre des Finances Johan Van Overtveldt a imaginé une formule pour fixer le seuil pour qu’une voiture hybride puisse continuer à bénéficier du traitement fiscal actuel comme voiture de société. Il a imaginé un plancher en termes de puissance des batteries. Ces dernières devront au moins représenter 0,6 kWh par 100 kg (poids du véhicule) pour que le taux de CO2 officiel continue à servir de base pour établir l’avantage en nature taxable et le taux de déduction pour l’impôt des sociétés. Si la puissance est inférieure à ce seuil, un taux moins favorable de CO2 sera pris en compte : celui d’un modèle à carburant équivalent. Si ce modèle n’existe pas, un coefficient de 2,5 sera appliqué au taux de CO2. Ainsi, un véhicule plug-in affichant 50 g/km de CO2 sera considéré, fiscalement, pour le fédéral, comme une auto émettant 125g ».

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